• V(i)ol

    Ne me dis pas qu’ils l’ont fait ! Comment ont-ils pu oser ? Ils savaient dans quel état ça me mettrait, que je ne saurais plus me contrôler que je n’aurai qu’une envie, celle de leur sauter dessus et de les exterminer un par un.

    Je sais bien, oui je sais bien qu’on s’était dit qu’on partageait tout ! Mais putain ! Bordel pas ça ! Je les avais prévenus, ils n’avaient pas le droit d’y toucher, on ne brise pas ces petites choses, non, ils n’avaient pas le droit. Je vais me les faire, un par un ou tous ensemble s’il le faut. Qu’ils viennent, tiens, je les attends.

    Quand j’ai du shit, je partage, si je me prends un kébab, c’est pour tous. Lorsque je fais mes devoirs du temps de l’école, je leur faisais aussi. Me suis-je fait avoir toutes ces années ? Tous ces efforts pour en arriver là ? On avait dit qu’on partageait tout… d’accord mais il ya des limites.

    Rhaaa, je suis en nage là, que dis-je ne nage, en rage oui ! J’en veux un, là tout de suite, maintenant ! Viens là petit con, viens là salopard je vais te la faire bouffer ! Je te promets que tu ne pourras plus t’en servir, et tu me connais. Mes promesses, je les tiens toujours.

    Et ne tremble pas comme ça ! T’inquiète, je vais mettre un élastique, ça fera pas hémorragie.

    Fallait réfléchir avant trouduc, c’est trop tard, le mal est fait. Vous l’avez détruite et par la même occasion vous m’avez détruit. Mon petit papillon à la main, fuis connard, fuis, j’arrive. N’oublie pas, je serai là, que tu sois prêt ou non, je serai là, tapi dans l’ombre, ou en plein jour. Là rien que pour toi petit enfoiré. Et ce sera la même pour chacun d’entre vous bande de salauds !

    J’y étais presque, j’atteignais le paroxysme ! Ensemble, belle symbiose, je pensais une chose, elle l’exécutait ! Mais là, elle est aussi furibonde que moi, et elle est armée ! Méfiez vous bande de petits cons, elle n’a pas apprécié votre caresse, votre touché vicieux, malsain. Non mais qu’est ce qu’il vous a pris ? Vous étiez jaloux ? Vous vouliez votre part de plaisir ? Vous me répugnez ! Je ne veux plus vous voir ! Jamais ! Vous avez souillé mon œuvre, tout ce que j’avais construit grâce à elle. Et elle ne veut plus. Elle me repousse. Par votre faute ! Je ne la contrôle plus, je… Rhaaaa !


    Un homme a été retrouvé, inconscient. Chacun des doigts de sa main gauche étaient tranché net, côté paume recouvert de peinture. Un élastique comprimait chaque moignon, endiguant l’hémorragie. A ses côtés, une toile presqu’achevée portait en son centre une trace de main, gauche, toutes les phalanges bien imprimés. La main droite, crispée sur un couteau, s’agitait en soubresauts, tentant d’atteindre les morceaux de doigts désormais immobiles. Cette même main était couverte de peinture, l’homme vraisemblablement peignait à la main… droite.


    Un jeu, si si je vous jure.

    Il fallait parler colère, immense, énorme colère, et bien sûr... sans écrire ce mot.


  • Commentaires

    1
    LAMYJAK
    Lundi 15 Décembre 2008 à 10:31
    C'est plus que d'la kol? : c'est de la "ire" !
    2
    Yunette Profil de Yunette
    Lundi 15 Décembre 2008 à 10:44
    Ben on me dit col?... j'?is col? hein... enfin je me comprends^^ J'?is vraiment partie sur une id?d'un "apr?viol" et finalement j'ai d?urn?a, histoire de le rendre un tantinet plus l?r. Je me doute que la l?ret?'est pas flagrante, mais je vous assure qu'??de l'id?de base... c'est soft. Des histoires de respect du lectorat et des moeurs, tout ? je pr?re ?ter de choquer tout de m? en mettant des textes "trop... trop".
    Et puis je ne me sens pas ?'aise moi m? dans les d?rdements de l'?it. Alors j'affine, je polie, je supprime ce qui d?sse mes capacit?d'absorption ?tionnelles dirons nous.
    Enfin, je n'ai pas pour habitude de d?rtiquer mes textes, alors j'arr? l?^
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